L’Ombudsman de l’Ontario demande au gouvernement de mieux protéger les étudiants : L’incompétence du Ministère a mené au « désastre » dans un collège privé d’enseignement professionnel
juillet 14, 2009
14 juillet 2009
L’Ombudsman de l’Ontario, André Marin, a incité aujourd’hui le ministère de la Formation et des Collèges et Universités de la province à faire preuve de plus de fermeté envers les collèges privés d’enseignement professionnel sans scrupules.
TORONTO (14 juillet 2009) – L’Ombudsman de l’Ontario, André Marin, a incité aujourd’hui le ministère de la Formation et des Collèges et Universités de la province à faire preuve de plus de fermeté envers les collèges privés d’enseignement professionnel sans scrupules.
Son tout dernier rapport spécial, intitulé Il ne faut pas jouer au malin avec l’école, décrit le « désastre sans mitiges » de Bestech Academy, un établissement illégal que le Ministère a toléré pendant plus de deux ans – allant même jusqu’à payer plusieurs étudiants pour qu’ils puissent y suivre des cours, et ensuite à engager sa présidente au Ministère.
Bestech « a pu s’en mettre plein les poches sur le dos des contribuables tout en faisant fi de la loi », explique M. Marin, ajoutant que « l’inattention, l’indifférence et le délaissement » du Ministère ont contribué à permettre à ce collège de faire sa proie d’étudiants innocents. Bestech avait des campus à Stoney Creek et à St. Catharines. Cet établissement offrait des cours de formation pour techniciens gaziers avant de fermer brusquement ses portes en octobre 2008. Les étudiants et le personnel y ont été de leur poche.
Cette affaire, sur laquelle l’Équipe d’intervention spéciale de l’Ombudsman (EISO) a enquêté, a révélé le manquement systémique du Ministère à veiller à la protection des étudiants, dit M. Marin. Il souligne que le problème est urgent car le climat économique actuel accroît la demande pour ce type de formation donnée par les collèges privés d’enseignement professionnel.
Le Ministère a accepté toutes les recommandations d’amélioration faites par l’Ombudsman, à l’exception d’une seule – celle préconisant que les étudiants soient indemnisés. « Malheureusement, le Ministère a montré qu’il était l’esclave de son propre système et qu’il n’était aucunement disposé à penser ou à agir en dehors des paramètres acceptés pour intervenir comme il le devrait dans l’intérêt de ces étudiants », conclut M. Marin.
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