Message de l'Ombudsman pour le 30 septembre, Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

septembre 29, 2023

29 septembre 2023

Il est important pour nous, en tant que province et nation, de continuer à reconnaître les effets tragiques des pensionnats sur les enfants autochtones qui les ont fréquentés et sur les survivant(e)s qui continuent de vivre avec ces expériences.

(Le 29 septembre 2023) Il est important pour nous, en tant que province et nation, de continuer à reconnaître les effets tragiques des pensionnats sur les enfants autochtones qui les ont fréquentés et sur les survivant(e)s qui continuent de vivre avec ces expériences.

Dans le cadre de notre engagement envers la réconciliation, nous offrons des  séances éducatives pour aider notre personnel à mieux s’informer de notre histoire commune et des préjudices infligés aux peuples autochtones. Nous travaillons à établir des relations fondées sur le respect mutuel avec les peuples autochtones de la province, et nous continuerons à intégrer les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation et de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées dans notre travail.

Le 30 septembre est la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, établie en 2021 en réponse à l’appel à l’action 80 du rapport final de la Commission de vérité et réconciliation.

Le 30 septembre est aussi connu comme la « Journée du chandail orange », une occasion de reconnaître publiquement l’histoire et l’héritage des pensionnats autochtones et de rendre hommage aux enfants qui ne sont jamais revenu(e)s à la maison, aux survivant(e)s et à leurs communautés. Cette journée tire son origine de l’histoire d’une élève, Phyllis (Jack) Webstad, à qui on avait retiré sa nouvelle chemise orange lors de son premier jour au pensionnat St. Joseph Mission en Colombie-Britannique, alors qu’elle n’avait que six ans.

Nous offrirons à nouveau des sessions éducatives à toutes les personnes qui travaillent dans notre Bureau cette année. Nous avons invité des représentant(e)s du Centre national pour la vérité et la réconciliation à nous parler de l’histoire des enfants autochtones disparu(e)s, des sépultures anonymes, du système colonial et de ses répercussions, et des traumatismes intergénérationnels. Nous les remercions grandement de prendre le temps de nous transmettre leur savoir.

Afin de renforcer notre engagement envers la vérité et la réconciliation, d’offrir à notre personnel l’occasion de réfléchir à l’histoire des pensionnats autochtones, et d’honorer les vies perdues, nous fermerons notre Bureau le 2 octobre pour observer cette journée de commémoration et de réflexion.


Paul Dubé
Ombudsman