Un meilleur moyen

Une jeune adolescente racialisée, de 13 ans, s’est plainte auprès de nous que sa société d’aide à l’enfance (SAE) avait appelé la police pour la transporter vers son nouveau foyer de groupe – ce que la police avait fait après l’avoir menottée et mise à l’arrière d’un véhicule de police. Elle avait refusé de se rendre dans son nouveau foyer parce qu’il n’était pas dans la ville qu’elle avait demandée, et se trouvait loin de sa communauté.

Le personnel de notre Unité des enfants et des jeunes a parlé avec plusieurs travailleurs de la SAE et avec l’adolescente. Nous avons été informés que la SAE ne fait appel à la police que rarement, dans des cas où des jeunes refusent d’être transportés, ou quand il y a des problèmes de sécurité, mais que la SAE n’avait pas de politique officielle sur les situations pouvant exiger un recours à la police. À notre demande, la SAE a examiné ses méthodes, et après cet examen elle a reconnu que faire intervenir la police pouvait entraîner des situations très tendues et la criminalisation par inadvertance de jeunes pris en charge.

La SAE travaille actuellement avec la policesur la manière d’intervenir avec les jeunes , et elle exige désormais que le personnel obtienne l’approbation du directeur de service avant de contacter la police. La SAE a l’intention de mettre en place une politique officielle, qu’elle communiquera à notre Bureau. Depuis, l’adolescente a été placée dans un foyer d’accueil dans la région qu’elle avait demandée à l’origine.

En savoir plus à propos de l’unité des enfants et des jeunes, qui répond aux questions et prend les plaintes sur les services de protection de l’enfance.
Découvrez comment nous avons aidé d'autres personnes dans nos cas sélectionnés.