décembre 06, 202306 décembre 2023
L’Ombudsman a enquêté sur une réunion à huis clos tenue par le Comté de Haliburton pour discuter de la fermeture d’une salle d’urgence dans un hôpital local. Le Comté a tenu la réunion à huis clos en se prévalant de l’exception relative à des renseignements communiqués à titre confidentiel par un tiers. S’y trouvaient des représentant(e)s de l’hôpital, qui ont fourni de l’information au Conseil. Le Comté croyait que cette information fournie à huis clos par le tiers serait confidentielle, mais les représentant(e)s ont confirmé que ce n’était pas le cas. L’Ombudsman a conclu que la discussion n’était pas admissible dans le cas d’exception invoqué. Il a recommandé qu’au moment d’invoquer cette exception, le Comté consulte le tiers en question avant de tenir la réunion à huis clos pour s’assurer que l’information à communiquer respecte tous les critères de l’exception.
mars 20, 202320 mars 2023
L’Ombudsman a enquêté sur une réunion extraordinaire tenue à huis clos par le Conseil de santé du Bureau de santé de Grey Bruce le 12 mai 2021 et sur une réunion tenue à huis clos par le Comité exécutif du Conseil le 10 mai 2021. Lors des deux réunions, les avocat(e)s ont communiqué des conseils juridiques à propos d’une lettre que le Bureau de santé avait reçue d’un avocat qui menaçait d’entamer un litige. Les conseils juridiques confidentiels reçus portaient sur les mesures appropriées à prendre en réponse à cette lettre, ainsi que sur la stratégie de litige. Un consultant indépendant était présent aux deux réunions. Cependant, l’Ombudsman a conclu que ce consultant avait communiqué des renseignements qui avaient complété les conseils juridiques des avocat(e)s, et s’en était inspiré. La présence du consultant indépendant ne constituait donc pas une renonciation au secret professionnel de l’avocat. Par conséquent, les discussions du Conseil de santé et du Comité exécutif relevaient de l’exception des conseils protégés par le secret professionnel de l’avocat.
octobre 14, 202114 octobre 2021
L’Ombudsman a reçu une plainte alléguant que le conseil de la Ville de South Bruce Peninsula s’était irrégulièrement réuni à huis clos le 16 mars 2021 pour recevoir une présentation, contrairement à la Loi de 2001 sur les municipalités. L’examen de l’Ombudsman a conclu que le conseil avait reçu et examiné des renseignements détaillés d’une société tierce sur les plans de développement de cette société, les bénéfices attendus, et l’utilisation prévue d’une technologie propriétaire. Nous avons appris que la tierce partie souhaitait expressément discuter de ces renseignements commerciaux en privé, car elle ne voulait pas nuire à une transaction financière en cours, ni attirer l’attention de ses concurrent(e)s sur la technologie propriétaire qu’elle comptait utiliser pour créer une entreprise rentable, dans une région particulière. L’Ombudsman a conclu que cette discussion à huis clos était autorisée en vertu de l’alinéa 239 (2) i) de la Loi de 2001 sur les municipalités, car le conseil avait discuté de renseignements communiqués à titre confidentiel par une tierce partie, qui auraient pu vraisemblablement nuire de façon grave à la situation concurrentielle de l’entreprise, et entraver de façon grave une transaction financière en cours, s’ils avaient été divulgués.
juillet 09, 202009 juillet 2020
L'Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil du Canton de The North Shore en vertu de l'exception des conseils protégés par le secret professionnel de l’avocat. Une consultante indépendante, qui fait aussi office de commissaire à l'intégrité du Canton, a assisté à la réunion. L’Ombudsman a conclu que le conseil était en droit de se prévaloir de l'exception des conseils protégés par le secret professionnel de l’avocat, malgré la présence de la consultante, mais il a noté que l'absence de consensus quant au rôle de la consultante lors de la réunion avait contribué à donner l'impression que cette réunion s’était tenue indûment à huis clos. À titre de pratique exemplaire, l’Ombudsman a suggéré que les documents de réunion indiquent plus clairement à quel titre les participants prennent part à une réunion si ces participants occupent plusieurs postes au sein du Canton.
juillet 09, 202009 juillet 2020
L'Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil du Canton de The North Shore en vertu de l'exception des conseils protégés par le secret professionnel de l’avocat pour discuter d'une ébauche de règlement préparée par l'avocat externe du Canton. Une consultante indépendante, qui fait aussi office de commissaire à l'intégrité du Canton, a assisté à la réunion et a fait des commentaires sur l’ébauche de règlement. L’Ombudsman a conclu que la présence de la consultante ne constituait pas une renonciation au secret professionnel et que la discussion relevait de l'exception des conseils protégés par le secret professionnel de l'avocat.
octobre 29, 201929 octobre 2019
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil du Comté de Norfolk le 26 mars, à laquelle assistait un candidat potentiel à un poste vacant de DG intérimaire. Certains membres du conseil ont qualifié la séance à huis clos « d’entrevue très informelle » avec le candidat. L’Ombudsman a conclu que la discussion de renseignements privés au sujet de ce candidat, et de l’aptitude du candidat à ce poste, relevait de l’exception des renseignements privés concernant une personne qui peut être identifiée.
janvier 09, 201809 janvier 2018
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil du Canton de North Huron pour discuter de questions concernant le personnel des services d’incendie. Cette réunion à huis clos a eu lieu durant un conflit en cours entre les pompiers et le Canton. Environ 40 pompiers sont entrés en séance à huis clos et, par le biais de deux représentants, se sont adressés au conseil au sujet de préoccupations partagées. L’Ombudsman a conclu que rien dans la Loi de 2001 sur les municipalités n’interdit aux conseils municipaux d’inviter de grands groupes à assister à des discussions à huis clos. Toutefois, cette pratique présente le potentiel de susciter des soupçons parmi le public et peut, concrètement, nuire à la confidentialité des délibérations. À titre de pratique exemplaire, l’Ombudsman a recommandé que le conseil évite de recevoir des délégations en séance à huis clos et demande plutôt au personnel de s’occuper de telles négociations puis d’en aviser le conseil et de lui demander des directives.
juillet 05, 201705 juillet 2017
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil du Comté de Norfolk pour prendre connaissance d'une présentation faite par des représentants du conseil d’administration du Centre de santé communautaire de Port Dover. La réunion s’est tenue à huis clos en vertu de l’exception des renseignements privés. La présentation portait sur les activités du conseil d’administration et comprenait une demande visant à ce que le Comté débloque un versement pour une subvention financière. La municipalité a souligné que la présentation comprenait des renseignements susceptibles d’avoir une incidence sur la vie personnelle de membres individuels du conseil d’administration. L’Ombudsman a reconnu que le conseil d’administration était composé de bénévoles, mais la présentation comprenait des renseignements de nature professionnelle et avait trait aux activités du conseil d’administration. Par conséquent, l’Ombudsman a conclu que la discussion ne relevait pas de l’exception des renseignements privés.
avril 21, 201721 avril 2017
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil de la Ville de Timmins pour discuter d’une proposition de transaction foncière avec un établissement d’enseignement postsecondaire local. La réunion s’est tenue à huis clos en vertu de l’exception de l’acquisition ou la disposition d’un bien-fonds. Durant la réunion, un représentant de l’établissement postsecondaire était présent et a donné des renseignements au conseil sur la proposition de transaction foncière.
L’Ombudsman a souligné que si l’autre partie de la transaction est présente à la discussion à huis clos, la protection offerte par l’exception est éliminée. L’Ombudsman a aussi conclu qu'il aurait été possible d'entrecouper la discussion pour séparer la partie de la réunion à huis clos durant laquelle le représentant était présent du reste de la discussion. Par conséquent, l’Ombudsman a conclu que la discussion ne relevait pas de l’exception de l’acquisition ou la disposition d’un bien-fonds.
juillet 22, 201422 juillet 2014
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil de la Ville de Fort Erie pour discuter d’une proposition faite par la municipalité en vue d’acheter un terrain industriel vacant. La réunion s’est tenue à huis clos en vertu de l’exception de l’acquisition ou la disposition d’un bien-fonds. Le conseil a aussi discuté d’une subvention pour la continuation de l’exploitation d’un champ de courses local. La subvention et la proposition d’achat du terrain industriel vacant étaient liées, car l’accord concernant le terrain ne pouvait pas être conclu si le champ de courses n’était pas opérationnel. Des représentants du champ de courses ont assisté à la séance à huis clos pour répondre aux questions du conseil. La subvention n’entre normalement pas dans le cadre de l’exception citée. Toutefois, l’Ombudsman a conclu que la discussion sur la proposition d’acquisition du terrain était directement liée à la subvention du champ de courses, et qu’il n’aurait pas été possible d’entrecouper la discussion. Par conséquent, la discussion relevait de l’exception de l’acquisition ou la disposition d’un bien-fonds.
janvier 24, 201424 janvier 2014
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil de la Ville d’Orangeville en s’appuyant sur l’exception de l’acquisition ou la disposition d’un bien-fonds pour discuter des modalités d’un contrat de bail. Le propriétaire du bien-fonds était présent lors de la réunion. L’Ombudsman a conclu que la présence du propriétaire du bien-fonds que la municipalité souhaitait acquérir faisait que la discussion ne pouvait relever de l’exception de l’acquisition ou la disposition d’un bien-fonds. L’objectif principal de cette exception est de protéger la position de négociation de la municipalité dans le cadre de négociations immobilières. La présence du propriétaire durant la discussion allait à l’encontre de cet objectif.
janvier 24, 201424 janvier 2014
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil de la Ville d’Orangeville en s’appuyant sur l’exception des litiges actuels ou éventuels pour discuter des modalités d’un accord de location-bail. Le propriétaire du bien-fonds était présent à la réunion. La probabilité de litige, en cas d'échec des négociations de ce bail, était très réelle. Toutefois l’Ombudsman a conclu que, comme le propriétaire du bien-fonds que la municipalité souhaitait acquérir était présent à la discussion, il était exclu d'appliquer l’exception des litiges actuels ou éventuels.
novembre 08, 201308 novembre 2013
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil du Canton de Ryerson pour discuter d’une demande de rezonage avec le requérant. Le conseil et le requérant ont examiné les détails de la proposition de voie de desserte et de plan du site. Bien que la municipalité n’ait pas invoqué l’exception des litiges actuels ou éventuels, l’Ombudsman a cherché à déterminer si la discussion relevait de cette exception. Le but de l’exception des litiges actuels ou éventuels est de permettre aux parties en présence de préparer leurs positions respectives en privé. La présence du requérant à la réunion à huis clos allait à l’encontre de ce but. Par conséquent, la discussion ne relevait pas de l’exception des litiges actuels ou éventuels.
novembre 08, 201308 novembre 2013
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil du Canton de Ryerson afin de discuter d’une demande de rezonage pour une carrière. La réunion s’est tenue à huis clos en vertu de l’exception du secret professionnel de l’avocat. Le requérant était présent à la séance à huis clos et a passé en revue, avec le conseil, les détails d'une proposition de voie de desserte et d'un plan de site. L’avocat de la municipalité avait rédigé la lettre qui accompagnait les documents du plan de site. Dans cette lettre, l’avocat donnait son avis sur la proposition. L’Ombudsman a conclu que la présence du requérant à la réunion constituait un motif d’exemption de l’application du secret professionnel de l’avocat qui aurait pu s’appliquer à la discussion. De plus, la lettre de l’avocat contenait des commentaires à l’intention de la tierce partie et non des conseils juridiques destinés à la municipalité. Par conséquent, la discussion ne relevait pas de l’exception du secret professionnel de l’avocat.
juin 28, 201328 juin 2013
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil de la Ville d’Oshawa pour discuter de l’acquisition d’un bien-fonds en vue de créer un centre d’activités regroupées, en invoquant l’exception de l’acquisition ou la disposition d’un bien-fonds. Le conseil a obtenu des renseignements communiqués par le président d’un syndicat local sur l’état de l'actuel bâtiment des travaux publics. L’Ombudsman a conclu que la discussion du conseil relevait de l’exception de l’acquisition ou la disposition d’un bien-fonds. L’Ombudsman a souligné que la présentation concernant l’état du bâtiment des travaux publics ne relèverait pas à elle seule de l’exception citée, mais que l’objectif de cette présentation était directement lié à l’acquisition éventuelle du bien-fonds et que, si la présentation avait eu lieu en séance publique, la position de négociation de la municipalité aurait pu en souffrir.
mai 23, 201223 mai 2012
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil du Canton d’Adelaide-Metcalfe en invoquant l’exception du secret professionnel de l’avocat pour discuter d’une entente de plan de site et d'un partage des coûts proposés par un promoteur local. Les représentants du promoteur étaient présents à la séance à huis clos. L’Ombudsman a conclu que le secret professionnel de l’avocat s’applique aux communications entre un avocat et un client quand l’objectif est de solliciter ou de donner des conseils juridiques et quand les communications sont censées rester confidentielles pour les deux parties. Pour s’appuyer sur cette exception, la municipalité ne doit pas provoquer une exemption de l’application du secret professionnel. L’Ombudsman a conclu que la présence de tierces parties à la séance à huis clos constituait un motif d’exemption de l’application du secret professionnel de l’avocat. Par conséquent, la discussion ne relevait pas de l’exception du secret professionnel de l’avocat.
décembre 28, 201128 décembre 2011
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil de la Ville de Hamilton en invoquant l’exception de l’acquisition ou la disposition d’un bien-fonds pour entendre une présentation de l’Université McMaster sur une proposition visant à acquérir des biens détenus par le conseil scolaire local, en vue d’y construire un campus. L’Ombudsman a conclu que la présentation et la discussion du conseil ne relevaient pas de l’exception, car ce n’était ni la municipalité ni un conseil local qui allait acquérir ou disposer d’un bien-fonds. Un conseil scolaire n’est pas un conseil local aux termes de la Loi de 2001 sur les municipalités.