L’Ontario met fin au plafond du financement de l’Avastin à la suite de l’enquête de l’Ombudsman

L’Ontario met fin au plafond du financement de l’Avastin à la suite de l’enquête de l’Ombudsman

novembre 29, 2009

29 novembre 2009

L’Ombudsman de l’Ontario, André Marin, s’est dit satisfait de l’annonce faite par la province disant qu’elle mettait fin au plafond du financement de l’Avastin pour les patients atteints d’un cancer colorectal. M. Marin avait recommandé que ce plafond « absurde et indéfendable » soit éliminé il y a deux mois, dans son rapport Une vaste injustice.

L’Ombudsman de l’Ontario, André Marin, s’est dit satisfait de l’annonce faite par la province disant qu’elle mettait fin au plafond du financement de l’Avastin pour les patients atteints d’un cancer colorectal. M. Marin avait recommandé que ce plafond « absurde et indéfendable » soit éliminé il y a deux mois, dans son rapport Une vaste injustice.

« Je suis ravi que la province ait accepté d’agir de manière juste pour ces patients », a déclaré M. Marin, qui avait rencontré Mme Deb Matthews, nouvelle ministre de la Santé et des Soins de longue durée, après l’entrée en fonction de celle-ci en octobre pour réitérer sa recommandation d’éliminer ce plafond de financement. « De toutes les provinces qui financent l’Avastin, l’Ontario est passé de la pire à l’une des meilleures. » 

Une enquête menée par l’Équipe d’intervention spéciale de l’Ombudsman (EISO) a révélé que l’Ontario était la seule province à cesser arbitrairement de financer l’Avastin après 16 cycles, quel que soit le progrès des patients, ce qui était contraire aux pratiques médicales standard. Les patients qui avaient réussi à arrêter la croissance de leur tumeur grâce à l’Avastin étaient contraints de trouver un moyen de payer eux-mêmes ce médicament après 16 cycles, ou d’attendre ce que leur réservait le destin.

À partir d’aujourd’hui, la province prendra en charge le financement de ce médicament jusqu’à 24 cycles pour les patients dont la maladie n’a pas progressé – et elle pourra prolonger cette prise en charge si le médecin du patient le conseille.

M. Marin a souligné que, quand il avait rendu public son rapport, le Ministère était aux prises avec la controverse de la santé électronique. « À l’époque, le Ministère était plongé dans le chaos. J’ai relancé cette question une fois que le calme s’est rétabli dans les esprits. » C’est la toute première fois que l’Ombudsman a ‘rejeté’ la réponse de la province à ses recommandations et qu’il lui a demandé de la reconsidérer, a-t-il ajouté.

« J’étais convaincu que si la direction, au Ministère, considérait dûment le rapport, elle verrait que l’ancienne politique était injuste et aucunement appuyée par la science. Cela n’a jamais été une question d’argent – il suffisait simplement de jeter un regard neuf sur la situation pour voir qu’il fallait clairement aider ces patients vulnérables », a-t-il déclaré.

L’enquête est la 22e menée par l’EISO depuis que M. Marin a été nommé en 2005. La vaste majorité des recommandations faites par l’Ombudsman dans pareils cas ont été mises en œuvre, notamment des réformes du dépistage des maladies chez les nouveau-nés, de l’évaluation foncière et du système de loteries.



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Linda Williamson, directrice des communications
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